Platonov

d'après Anton Tchekhov
par la troupe Immersion
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Distribution

Traduction

André Markowicz et Françoise Morvan

Mis en scène

Annabelle Zoubian

Jeu

Antoine Aubert Amélie Bisson Romane Bonnardin Thomas Corcessin Sydney Gybely Léo Nivet Lula Paris Rudy Pimbonnet Thomas Vincent

Création sonore

Antoine Aubert Thomas Vincent

Costumes

Gaïa Warnant avec la participation de Camille Lambert

Aide création chorégraphique

Laura Facélina-Salis Zélie Fallet

Résumé

Très vite l’envie de monter Platonov devient une évidence. Tout d’abord parce que c’est une première écriture. Une genèse. Et que comme Tchekhov à l’époque de Platonov, nous en sommes à l’ère des débuts. Nous restons fascinés par ces histoires qui traversent les époques. Qui se jouent chaque jour dans les quatre coins du globe et qui continuent à interpeller.

Platonov est celui qui bouleverse l’équilibre du groupe par sa pensée et sa conscience de la condition humaine et de ce temps qui file et qui abîme les espoirs et les désirs. En quête d’une vérité qui ne le mènera qu’à un insoutenable vide dont il essaiera de se débattre sans succès, Platonov est tout à la fois chacun. Il pose ainsi en nous toutes ces terrifiantes questions : « Qu’ai-je accompli ? », « Qui suis-je ? », « Comment ai-je aimé ? ». Comment articuler sa vie ? Que faire pour que ça change ? Qu’est-ce qui empêche ? Vouloir mais ne pas pouvoir, avoir envie mais ne pas avoir la force. La pièce pose la question de l’inertie et de ce déclin plus fort que la vie. De cet enlisement plus fort que l’espoir de tendre vers le meilleur.

À contrario, font face à Platonov, trois entités féminines très actives. Bien loin des figures d’amoureuses platoniques et sages, il s’agit de trois caractères féminins plein de passion et de convictions. Leurs idéaux sont puissants et elles savent offrir à leurs rêves les moyens d’accéder à une réalité.

Platonov est une pièce qui parle avant tout de désir. Et si tout ne partait pas de cet endroit ?
Le désir, cette force et source de Vie mais aussi de Mort.