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La compagnie Dyki Dushi (âmes sauvages en ukrainien) a été créée en 2017 par la comé- dienne Madeleine Bongard afin de donner une structure à des projets ayant tous pour objec- tif de rassembler des équipes pluridisciplinaires, et de créer des ponts au-delà des frontières. Générer des liens entre les dimensions locales, nationales et internationales d’un projet nous tient à coeur.
Les premiers projets de la compagnie sont nés de rencontres qui ont ouvert à des envies de collaboration. Pour Be my Marguerite ! (ou dans l ’étrangeté de la solitude), Madeleine Bongard a contacté des artistes aux horizons multiples (arts visuels, arts plastiques, dessin, musique électro et classique, danse libre), leur proposant de tirer ensemble sur les fils de la thématique de la trace. Pour À nos âmes Sauvages, d’après Et on tuera tous les affreux de Boris Vian, tout commence pour Madeleine Bongard par la rencontre d’artistes ukrainiens à Lviv en 2016, en parallèle à l’envie de développer un nouveau spectacle avec son acolyte, le pianiste classique suisse Thomas Kohler. Les deux univers se rencontrent dès 2017 pour diverses sessions d’en- traînement puis d’étapes de recherche et enfin, de résidences de création, jusqu’à la Première suisse en septembre 2019 et, reports covid obligent, la Première ukrainienne en octobre 2020.
Ces deux premiers projets ont été fortement soutenus par l’Ambassade de Suisse en Ukraine et ont permis à Dyki Dushi de trouver un partenaire de production auprès de qui nous avons pu grandir durant toute la période 2020 de pandémie et au-delà : le festival GogolFest, structure intrinsèque au Dakh Centre for contemporary arts de Kiev, dirigé par le metteur en scène Vlad Troitsky (fondateur de groupes tels les Dakha Brakha ou Dakh Daughters). Le GogolFest, lauréat 2019 de l’EFFE, et Vlad Troitsky, classé parmi les 100 personnalités les plus influentes d’Ukraine en 2021, permettent àMadeleine Bongard et à Dyki Dushi un encadrement professionnel équivalant, dans les faits artistiques, à un statut d’artiste associé.
Du côté suisse romand, les lieux ayant soutenu la compagnie jusqu’à présent sont le Théâtre Oriental àVevey, le Théâtre du Jura à Delémont, le Théâtre La Tournelle à Orbe, le Théâtre Waouw à Aigle, le CCP de Moutier ou encore le Forum Meyrin Genève.
Depuis la pandémie, Dyki Dushi mise sur les formes diverses qu’offrent son intention de pluridisciplinarité afin de rester en mouvement et d’établir des connexions avec son public. Diverses pistes sont explorées : la création digitale via le logiciel Zoom, l’écriture d’un roman, la mise sur pied d’entraînements pour performeurs via Zoom également, la création de pod- casts, enfin le rapprochement avec les arts du cirque et l’éventuelle possibilité de spectacles en itinérance.