Mephisto

libre adaptation d'après le roman de Klaus Mann
par la troupe Les Barbares
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Distribution

Conception et mise en scène

Jérémie Lebreton

Texte

Joseph Olivennes Jérémie Lebreton

Collaboration artistique & costumes

Lucie Mazières

Scénographie

Anna Jacob

Création lumière

Henri Coueignoux

Chorégraphie

Milo Gravat

Composition musical

Félix Bergeron

Maquillage

Charlotte Dupuy

Jeu

Angèle Arnaud Cyprien Colombo Jeanne Guittet Alba Porte Isaline Prévost Radeff Max Millet (Batterie live)

Administration

Valérie Moy

Production et Diffusion

Zoé Deschamps

Résumé

En 1936, Klaus Mann écrit Mephisto.

Il entend ainsi s’ériger contre la passivité des intellectuels et artistes de son temps qui-selon lui-n’engagent pas une critique du régime fasciste. Pour appuyer la condamnation de ses contemporains, il emprunte au réel la figure de Gustaf Grundgens, un des plus grands acteurs allemands, qui fréquentait l’avant-garde artistique et littéraire sous la République de Weimar avant de se rallier au nazisme sous le Troisième Reich.

L’une des premières intentions de ce projet est de mettre en dialogue et en perspective les questions de fond que soulève l’histoire de Klaus Mann : l’ambition, le pouvoir, l’art, le bien, le mal, l’intégrité artistique…

 

Pourquoi Hendrik Hofgen décide-t-il de travailler pour le régime nazi ?

Quelle expérience de vie a précédé son choix ?

En quoi le monde de l’art d’alors ressemble-t-il au monde de l’art d’aujourd’hui ?

En quoi le théâtre est-il en mesure de véhiculer des valeurs fascisantes ?

En quoi est-il le lieu exacerbé de ce que l’humanité a de plus bon et de plus mauvais ?

Un spectacle rêvé comme une déclaration d’amour au théâtre, dans tout ce qu’il peut y avoir de kitch, d’excès et d’aliénant. 

Un théâtre baroque, de la saturation, du choix du trop. 

User de toutes les formes, élargir la palette. 

Passer du cabaret au classicisme à l’ultra contemporain, passer du ringard à l’air du temps, passer du chaud des projecteurs aux néons froids. Et puis passer du rire aux larmes, du comique au tragique.

User des signes, des références, des évocations, affirmer une théâtralité où l’architecture est faite de débordements et autres jubilations. 

Une théâtralité plurielle comme une manière de traiter l’Histoire(s) : celle des années 1930 et celle des signes, des formes, celle du théâtre. 

Mephisto est un spectacle pensé comme une méditation sur les pouvoirs du théâtre : jouer de la fascination pour en interroger les travers. ​